Action politique

La politique en général, vous la trouverez aussi disséminée dans d’autres rubriques.

Cette page vous décrit mon action politique des années écoulées,dans le cadre de mon mandat d’Echevin de la Ville de Liège, ainsi que dans les institutions auxquelles elle est associée, et où je participe comme représentant de la Ville (sauf les institutions culturelles, que vous retrouverez à la page Culture), et dans les structures politiques proprement dites.

La rubrique Citations contient (mais pas exclusivement) des citations à caractère politique.
N’hésitez pas à y jeter un œil.

Pour les sujets d’actualité mentionnons les combats

Contre le soi-disant « pacte d’excellence »

Ce soi-disant pacte, n’est en fait qu’un accord au sein d’un « Groupe Central » d’une douzaine de personnes reprenant la haute administration de la Communauté Française, la Ministre, les représentants des réseaux (SEGEC,CECP,CPEONS,…), des associations de parents (UFAPEC-FAPEO), et des syndicats(CSC,SLFP,CGSP).
Il a été inspiré par le cabinet McKinsey, groupe international spécialisé dans la concurrence et la GRH des sociétés industrielles privées présentes sur des marchés à forte compétition.
Sa philosophie est à la fois élitiste et utilitariste. Les élites doivent être formatées, les autres recyclés hors de l’enseignement le plus tôt possible, à la fin du fameux « tronc commun ». Il nie la liberté de choix de l’élève et de l’étudiant, et la liberté pédagogique de l’enseignant.
Il se propose d’interdire l’enseignement de l’allemand comme première langue, ce qui est absurde dans une wallonie limitrophe de l’Allemagne et de ses 82 millions d’habitants et témoigne de son centralisme passéiste.
Quand aux problèmes de manque d’enseignants, il se propose de recourir aux heures supplémentaires, payées au même tarif que les autres, qui plus est. Même Nicolas Sarkozy n’était pas allé aussi, loin, dans son fameux « travailler plus pour gagner plus ».

Contre la vente par appartements de l’initiative industrielle publique aux intérêts privés.

Le gouvernement fédéral MR-NVA se propose de vendre Belfius, ex crédit communal, en spoliant les communes et les citoyens belges de leur investissement, au profit de capitaux privés. Quant au gouvernement régional désormais aligné sur le fédéral, il vise à casser les outils d’investissement public locaux , et donc tout à la fois sortir VOO de la propriété de la province et des communes liégeoises , et le repreneur potentiel est connu: Telenet, société à capitaux d’outre atlantique dont ,les call-centers ne sont pas implantés en Belgique, ni même en Europe, au contraire de celui de VOO, qui est à Herstal,
transférer le journal l’Avenir au groupe Rossel, proche du pouvoir, qui détiendrait ainsi les 3/4 de la presse écrite francophone,
vendre au plus offrant Elicio, qui détient les seules éoliennes à capitaux wallons, etc…

Contre la suppression progressive du système de pensions et la traque des chômeurs

Le gouvernement fédéral MR-NVA travaille à la suppression progressive du premier pilier des pensions au profit d’un deuxième pilier aux mains de fonds opaques ou d’un troisième pilier favorisant l’utilisation sans garantie par des sociétés privées des réserves constituées par les travailleurs. La solidarité constitutive de toutes les relations sociales en Belgique est de plus en plus mise à mal. En refusant que la contribution des sociétés et des hauts revenus suive la croissance, en défiscalisant, il est clair que les pensions seront réduites de plus en plus. Cette politique, à vrai dire initiée sous la coalition « Arc en Ciel » de Guy Verhofstad, qui a supprimé les tranches d’impôts des plus riches, touche maintenant au coeur du principe même de la pension par répartition, et donc de la Solidarité. Et pour faire bonne mesure, le Gouvernement ajuste les statistiques du chômage en excluant un maximum de chômeurs du droit aux allocations, alors même qu’il n’y a pas assez de travail pour tous dans une Wallonie colonisée par la Flandre patronale pro NVA.
Pour améliorer ses statistiques le gouvernement ne cherche pas à augmenter la population active mais à rayer les ch^meurs des statistiques. « Jobs,Jobs,Jobs » qu’il disait…

Au fur et à mesure de l’évolution du site, je me propose d’inclure des articles que j’ai ou que j’aurai rédigé sur divers sujets politiques qu’ils soient locaux, régionaux, européens ou globaux. Vous les trouverez à la rubrique Débats.

Si vous souhaitez me transmettre votre opinion, ou connaître mon avis sur un sujet politique, vous pouvez m’envoyer un courrier à la rubrique Contact.

Ci-dessous, un résumé de l’action politique écoulée, hors enseignement

Le Conseil Communal

Pierre Stassart est Echevin de Liège.

Elu pour la première fois au Conseil Communal en octobre 1994 avec 778 voix de préférence.
A chaque élection,j’ai été élu en raison de mes voix de préférence, et jamais avec une part du pot de la « case de tête »

Le Conseil Communal compte onze commissions, à savoir la commission du bourgmestre, une pour chacun des neuf départements, et la commission du budget.

Avant d’être élu Echevin de l’Instruction Publique, j’ai été membre des commissions suivantes :

  • Bourgmestre
  • Instruction Publique
  • Culture
  • Urbanisme et environnement
  • Finances et propreté
  • Affaires économiques, personnel et logement

Le rôle des commissions est de préparer le Conseil communal. Un Conseil compte d’habitude à son ordre du jour de 150 à 250 points différents, souvent avec des subdivisions. Il est évident que le conseil ne saurait les aborder tous en détail ; c’est donc dans les commissions que se fait la plus grande partie du travail.

Les conseillers peuvent également assister au travail des commissions dont ils ne sont pas membres.

La commission du bourgmestre traite d’une part des points relatifs à la police communale et d’autre part des affaires générales. Elle est un lieu où une vision globale de la politique communale est possible. De nombreux sujets d’intérêt général y sont évoqués, que ce soit à l’initiative du bourgmestre ou des conseillers.
La commission de la culture traite de la politique culturelle en général et notamment des subsides aux institutions ou associations culturelles, ainsi que des conventions permettant l’organisation d’évènements culturels où la Ville est partie prenante. (Les occupations de la voie publique restent cependant du ressort de la commission du bourgmestre). La commission est également en charge du tourisme et des musées liégeois, dont l’inventaire compte plus de 120.000 pièces.
La commission de l’urbanisme traite des réglements d’urbanisme, des plans communaux d’aménagement, du classement des immeubles ou sites remarquables, des parcs et plantations communales, de l’aspect urbanistique de l’aménagement des espaces publics (la réalisation proprement dite relève cependant de l’échevinat des travaux)…
La commission du budget examine les comptes et bilans de la Ville de Liège ainsi que les budget ordinaire et extraordinaire, ainsi que les cahiers de modification budgétaire.

Le budget de la Ville de Liège consiste en de très nombreux articles, tant en recettes qu’en dépenses, qui font l’objet d’un examen souvent minutieux en commission, où des représentants des échevinats et des départements sont présents pour expliquer le contenu de leurs articles budgétaires, ou justifier leurs choix.

La commission responsable, de l’environnement et de la propreté, traite de la collecte des déchets (dont le traitement est de la responsabilité de l’intercommunale Intradel), de la propreté publique (règlements de propreté publique) organisation du nettoyage des espaces publics….

La commission des affaires économiques du personnel et du logement traite des statuts, traitements, cadre et nomination du personnel communal, de la politique du logement, et en particulier de son aspect social, et de l’établissement d’activités économiques sur le territoire de la Ville, gestion des aspects commerciaux du centre ville, ainsi que des foires et marchés.

Pierre Stassart a été Président de la Commission de la Culture du Conseil Communal de Liège. (1995-1999)

A quoi sert un président de Commission?

Le Président de commission a un rôle d’incitation et de communication, outre sa fonction première.
Celle-ci était plus particulièrement importante pendant la législature communale concernée, car il y avait des membres d’extrême droite dans la commission, comme au conseil. Leur caractère anti-démocratique se doublait très naturellement d’un caractère anti-culturel, et plus encore anti-interculturel.

C’est la responsabilité du président dans une telle configuration d’empêcher un show de l’extrême droite contre la politique culturelle en général, ou en faveur de politiques discriminatoires éventuellement fondées en apparence sur un retour à telle ou telle tradition.
Empêcher que la commission s’engage dans ces faux débats, et ne laisser à leurs auteurs d’autre espace d’expression que celui prévu par le règlement, mais mettre ces propos en exergue dès lors qu’ils dérapent et sont de nature à tomber sous le coup de la loi réprimant le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie, c’était ma tâche comme président de la commission de la culture, comme c’était celle de plusieurs collègues présidents de commission, et aussi celle du bourgmestre.
Nous n’avons pas trop mal réussi, vu que l’extrême droite a disparu du conseil communal à l’élection de 2000. Le fait qu’ils n’aient pas pu faire du conseil communal et de ses commissions une tribune, n’y est pas étranger, non plus que l’attitude de la presse, qui ne relayait pas leurs discours, au contraire de ce qui s’est fait en Flandre.

Les instances du Parti Socialiste

Pierre Stassart est membre du parti socialiste.

Membre du Comité Fédéral de la Fédération de Liège, du Comité Exécutif de l’Union Socialiste Communale et du Comité de la Section de Liège, il est aussi président de la Ligue Longdoz-Vennes du Parti Socialiste.

Pourquoi des ligues de quartier ?

La présence de structures politiques auprès des citoyens est essentielle pour relayer leurs revendications et rester à leur écoute. Les appareils de Parti, centrés sur les problèmes nationaux,appuyés sur des « think-tanks » enrobés par la pensée unique, risquent de perdre le contact.
C’est particulièrement le cas en milieu urbain, où les élus eux-mêmes sont trop peu nombreux pour assurer un contact suivi avec les citoyens.

Sait-on que dans une Ville comme Liège, il y a un conseiller communal pour 4000 habitants ? Ce chiffre illustre la difficulté du contact entre l ‘élu et le citoyen dans les grandes villes, contact qui reste relativement facile dans une commune de 5000 habitants par exemple, où il y a un élu pour 300 habitants.

Mais là où le terrain est déserté par les politiques démocratiques, l’extrême droite risque d’avoir le champ libre auprès de citoyens qui se sentent abandonnés.
D’où l’importance du contact au niveau local. C’est le rôle que jouent, à Liège, les ligues de quartier du Parti Socialiste.

 

Cependant, on constate une tendance de plus en plus grande des appareils centraux des partis à négliger les messages qui viennent de la base, et à transformer les partis en partis de notables, à l’américaine, et désormais à la française, où l’appartenance à un premier cercle ou à un puissant lobby font figure de sésame dans l’accès aux fonctions politiques. Une telle tendance est nuisible à la démocratie, particulièrement quand elle concerne les mouvements progressistes.

J’ai l’espoir que grâce à la résistance des militants et à leur engagement sur le terrain et dans les réseaux associatifs locaux, cette dérive puissent être efficacement combattue, et la participation citoyenne revivifiée ce qui contribuera à refouler l’extrême droite.

Les Intercommunales

Nombre de compétences communales ont été déléguées pour plus d’efficacité à des associations intercommunales, où la Ville est représentée par ses conseillers.

Depuis le décret wallon de 1998, la représentation proportionnelle des groupes politiques est appliquées dans les conseils d’administration des intercommunales wallonnes. C’est ainsi que la plupart des conseillers sont délégués par la Ville dans une ou plusieurs intercommunales.

Les intercommunales permettent de rendre au citoyen un service, dans les meilleures conditions possibles. La Ville de Liège participe essentiellement à des intercommunales pures, où seuls siègent les conseillers représentant les communes et les provinces. La présence du privé, traditionnellement lourde en Hainaut,Luxembourg,Namur, distord les intérêts des citoyens au bénéfice du dividende de l’actionnaire privé. Et ceci se paye longtemps, même quand la loi impose la séparation des activités de monopole public des autres. Ainsi, pour payer le départ d’Engie, les communes associées dans ORES ont du faire de lourds emprunts. C’est pour une telle raison que, concernant les distributeurs d’électricité et de gaz, ORES Hainaut est nettement plus cher que RESA (10% en électricité, 25% en gaz)

Pierre Stassart représente la Ville de Liège dans l’intercommunale Isosl (Intercommunale de Soins Spécialisés de Liège).

Cette intercommunale hospitalière compte trois secteurs: psychiatrique, gériatrique et maisons de repos.
Le secteur psychiatrique compte un ensemble d’hôpitaux (Petit Bourgogne,Agora,Lierneux), de maisons de soins spécialisés psychiatriques et de services relatifs à la santé mentale.
Le secteur B compte des lits spécialisés en gériatrie mais aussi en revalidation. Ses implantations principales sont le Valdor et le Péri.
Le secteur des Maisons de Repos a connu une croissance très importantes ces dernières années. En effet, c’est un enjeu essentiel pour tous les citoyens, non seulement les résidents mais aussi leurs familles, qu’il soit possible d’être hébergé, lorsque l’on n’est plus en état de vivre seul, dans un milieu spécialisé et accessible financièrement. Trop d’honnêtes citoyens doivent encore, après toute une vie de labeur,vendre leur maison pour être à même de payer les tarifs prohibitifs du secteur privé!

Le Logement

Pierre Stassart représente la Ville à la Maison Liégeoise.

La Maison Liégeoise est une société de logements sociaux. Comme plusieurs autres sociétés implantées dans les centres urbains, elle a du faire face à la paupérisation croissante de ceux-ci au cours des années 80 et 90.

A l’origine, l’équilibre financier du logement social vient d’une compensation entre les loyers payés par les travailleurs qui, sans rechercher un logement plus cher dans le secteur privé, laissent néanmoins un léger bénéfice à la société de logement social, et les personnes sans emploi, qui paient moins que le prix de revient.

La législation imposant, à juste titre, de réserver les logements sociaux aux personnes les plus démunies, les sociétés de logement urbaines se sont retrouvées en déficit dès lors que les allocataires sociaux devenaient majoritaires au sein des locataires. Depuis, on peut dire que la Région, compétente en matière de logement, n’a jamais fait face à la contradiction entre son souhait d’équilibrer les comptes sans financer un déficit d’exploitation et sons souhait de privilégier les personnes les plus démunies.

On attend que, comme en France, soit instauré un mécanisme de compensation du déficit lié à l’obligation de louer aux locataires les plus pauvres à un loyer inférieur au prix de revient. Alors seulement la politique de logement social de la Région sera cohérente.

Dans l’attente, la Maison Liégeoise n’est pas restée inactive et a procédé à la rénovation de plusieurs ensembles d’habitation. Citons par exemple celui du quartier des Vennes, autour de la place Reine Elisabeh, ou celui de Ste Walburge, place Seeliger.

Mais la rénovation du quartier de Droixhe reste un enjeu majeur,qui dépasse les moyens de la Maison Liégeoise. Aussi est-ce la Ville elle-même, et plus précisément l’échevine du logement, Maggy Yerna ,qui a pris ce chantier hors normes à bras le corps.

Gestion du Centre-Ville

Pierre Stassart est un des membres fondateurs de l’asbl Gestion du Centre Ville de Liège. Elle a été créée en 1997 pour dynamiser l’activité économique du centre ville.

Elle est un lien privilégié entre la Ville, et notamment l’Echevinat des Affaires économiques, et les acteurs : commerces, galeries, cafés et restaurants, parkings…

C’est elle qui emploie les stewards urbains. Il faut savoir, que via ce travail, nombre de jeunes sans emploi trouvent rapidement un emploi à durée indéterminée, car leurs fonctions les mettent en rapport avec des employeurs potentiels, et avec le milieu économique en général.

Biographie Politique

  • Secrétaire Politique de la Fédération de Liège des jeunes socialistes (1981-1984)
  • Vice-Président de la Section de Liège (1986-1992)
  • Membre du bureau national du MJS (1981-1984 et 1986-1992)

Au Parti Socialiste

Membre du Comité de la Section de Liège

Je suis entré au comité de la section de Liège du PS par application des quotas jeunes, suite au Congrès  » Rénover et Agir « . Plus tard j’ai été réélu, sans application de quotas. Comme quoi les quotas peuvent servir à faire travailler des jeunes en politique, avant qu’il soient connus par les affiliés, et peuvent déboucher sur un travail de plus longue haleine ensuite.

Président de la Ligue Longdoz-Vennes du PS

Quand je me suis affilié au Parti, la Ligue Longdoz-Vennes comptait 30 membres. Nous formions un petit collectif qui essayait de mettre sur pied l’une ou l’autre activité. On ne savait même pas comment payer la salle du café  » Le Vieux Longdoz « , où on se réunissait. Quand la section a organisé une élection du président, on a du le faire à la fédération, place Ste-Véronique. J’ai été élu président avec 57% des voix, mais ai sur le champ perdu le secrétaire, qui avait été candidat président, et ne voulait plus travailler dans ces conditions, et quelque 10% des affiliés, qui sont partis avec lui pour une autre section.

Bref, le militantisme de terrain, c’est difficile, surtout au début. Aujourd’hui la Ligue Longdoz-Vennes compte 235 affiliés et l’organisation des activités paraît naturelle, mais c’est un travail toujours à remettre sur le métier, car le militant de quartier est totalement bénévole, et les impératifs de la vie s’imposent souvent .

Membre du Comité Exécutif de l’Union Socialiste Communale de Liège (USC)

Je suis devenu membre du Comité Exécutif de l’USC de Liège lors de la refondation de celle-ci, comme trésorier. Cette refondation faisait suite à la grave crise qu’elle avait connue lorsque le collège présidé par le bourgmestre Close avait licencié 1500 agents contractuels, contre le vote de l’USC. La fédération avait alors soutenu le bourgmestre en interdisant à l’USC de se réunir puis en essayant d’en modifier la composition d’autorité.

Le recours formé par les opposants, dont je faisais partie, auprès du Parti a abouti et une nouvelle USC a alors été installée. J’ai occupé le poste de trésorier trois ans, et siège depuis comme mandataire du conseil communal.

Conseiller Communal à la Ville de Liège

J’ai été élu au Conseil Communal en 1994, avec 778 voix de préférence.

C’était une élection particulière. Sortant de la grave crise qui avait vu le Collège présidé par Edouard Close licencier 1500 agents contractuels, sans compter les mises en dispo d’autres agents, la crédibilité du Parti, qui avait heureusement changé de cap , restait dure à rétablir.

Nous avons perdu cinq sièges, mais les dix-huit restants furent suffisants pour construire une majorité. Plusieurs mandataires sortants n’étaient pas réélus. Le soir de mon élection, quand sachant que j’étais élu, et que Jean-Maurice Dehousse, élu avec plus de 13000 voix négociait avec de très bonnes chances d’aboutir, j’entrai, plutôt joyeux dans le local où devait se fêter les résultats, je fus surpris de voir une assemblée à la mine défaite et inquiète. Et c’est vrai qu’il y avait de quoi ! Bref, je fis de mon mieux pour rassurer, et la nouvelle de la conclusion de l’accord de majorité fit revenir l’ambiance à un niveau sinon joyeux, du moins plus serein.

Echevin de la Jeunesse, de la Participation, des Relations Interculturelles et de la Technologie (1999-2001)

Je suis devenu échevin au dernier conseil communal de 1999. J’entrais au collège présidé par Willy Demeyer , qui venait de succéder à Jean-Maurice Dehousse comme Bourgmestre.

Un an , c’est très court pour mener une action, surtout quand les élections ont lieu huit mois plus tard.

Pour certains départements, comme la technologie, où tout investissement exige du temps, c’était même une gageure. J’ai quand même pu, sur base du travail fait par les services, lancé l’internet de la Ville, on-line si je peux dire, puisqu’à la conférence de presse d’après collège, nous avons proposé aux journalistes de surfer. J’ai rarement vu autant d’inquiétude dans le chef de mes collègues (il faut dire qu’ils n’avaient pas comme moi surfé deux heures la veille sur le site).

A la participation, j’ai pu aller rendre visite à de nombreux comités de quartier et associations, et tâcher de relayer leurs demandes. Il faut dire que celles-ci concernent le plus souvent le bourgmestre ou l’échevinat des travaux ; aujourd’hui le département a été transféré aux services du bourgmestre, ce qui rend le contact plus direct du point de vue des services. J’ai achevé de rendre transparentes les grilles d’attribution des subsides par la Ville, et ce travail n’a pas été inutile, on les utilise encore maintenant. Les Comités de quartier reçoivent donc un subside en fonction de leur travail, évalué de manière objective : publications, nombre de réunions ouvertes au public, statut d’ASBL ou non, nombre de sujets traités, domiciliation des responsables sur le territoire du quartier…

A la Jeunesse et aux Relations Interculturelles, j’ai pu intégrer nos actions dans le cadre du plan fédéral des grandes villes, initié par le ministre Charles Picqué. Nous avons ainsi pu engager plusieurs jeunes agents qui ont considérablement renforcé le service et ses initiatives. En fait le nombre d’agents affectés à l’interculturel a été multiplié par 2,5. Et j’ai aussi pu renforcer l’effectif du CRIPEL (Centre Régional d’Intégration des Personnes Etrangères ou d’Origine Etrangère de Liège), ouvrir une nouvelle maison de jeunes, agrandir les locaux des ateliers créatifs (gérés par l’ASBL Animation et Créativité), renforcer les moyens de l’ASBL Image-Son-Animation, en charge du prêt de matériel audio-visuel aux associations de jeunesse, créer huits conseils de quartier pour enfants, avec suffisamment d’animateurs pour leur permettre de travailler autant qu’ils le souhaiteraient, et ce n’est pas peu s’agissant des enfants, car pour peu qu’ils soient encouragés, ils sont merveilleusement revendicatifs.

Les équilibres politiques de 2001 n’ont pas permis que je poursuive cette très chouette expérience, (après tout je n’avais été désigné que comme intérimaire), mais j’en ai gardé plein d’expérience, de contacts, qui se poursuivent dans la jeunesse, vu que je suis devenu président du Centre de Jeunes des Vennes et dans le secteur culturel (comme échevin de la jeunesse, j’ai pu travailler avec Christophe Loyen aujourd’hui directeur du centre culturel de Chênée, qui étaient alors un responsable dans le secteur jeunesse).